Léonora Miano. La Saison de l’ombre |

Léonora Miano, dans son dernier roman, poursuit un projet qui n’est pas sans évoquer celui de Mahmoud Darwich. En effet, dans un entretien, le poète palestinien se rêvait comme un « poète troyen » : il fait le choix de se situer du côté des « perdants qui ont été privés du droit de laisser quelque trace que ce soit de leur défaite, privés du droit de la proclamer