Le Soudan, un pays indivisible, dual ou pluriel ?

par Heather J. Sharkey

Dans le sillage de la partition de la république du Soudan, en 2011, les concepts de Soudan indivisible, dual ou pluriel ressortent-ils des textes consacrés à l’histoire contemporaine du pays ? Optant pour une approche contrefactuelle justifiée par les liens qui continuent de parcourir la région, l’auteur avance que si les récits historiques affirmant l’existence de « deux Soudan » ont contribué à favoriser la naissance du Sud-Soudan en 2011, d’autres historiographes ont parfois soutenu – et pourraient sans doute encore le faire – l’idée d’un Soudan commun ou d’une « famille » soudanaise.




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L’Accord de paix global signé au Kenya le 9 janvier 2005 par le Parti du Congrès national du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS) du Sud-Soudan a permis de mettre fin à la deuxième guerre civile soudanaise qui durait depuis 1983. Déjà au début de l’année 2002, un accord de cessez-le-feu, comme un premier pas vers la paix, avait été signé pour six mois renouvelables, à l’issue de négociations entre Khartoum et la M/APLS. En juillet 2002, les Accords de Machakos (Kenya) avaient entériné le droit à l’autodétermination du Sud-Soudan par référendum après une période d’autonomie de six ans. Durant trois ans, de 2002 à 2005, d’intenses négociations entre les deux parties avaient abouti au Comprehensive Peace Agreement, l’Accord de paix final de 2005. Mais encore en 2011 lors de l’organisation du référendum sur l’indépendance et en 2012, certaines dispositions clefs de l’Accord relatives à la paix et à la sécurité le long de la frontière commune, à savoir la question du statut de l’Abyei, les consultations populaires sur l’avenir du statut des États du Kordofan méridional et du Nil Bleu et la question des anciens membres de l’Armée populaire de libération du Soudan (APLS) originaires des États du Kordofan méridional et du Nil Bleu ou présents dans ces deux États devaient encore être mises en œuvre. La signature à Addis Abeba (Éthiopie) en septembre 2012 d’un accord partiel avec le Soudan portant sur la création d’une zone démilitarisée le long de la frontière et sur le partage de la manne pétrolière a néanmoins permis d’avancer dans la résolution des contentieux frontaliers (voir dans la section Repères le texte de Delmet, p. 112-113)

Sources : UNJLC, 2005, UNOCHA, 2006, Johnson, 2010.

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L’Accord de paix global signé au Kenya le 9 janvier 2005 par le Parti du Congrès national du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS) du Sud-Soudan a permis de mettre fin à la deuxième guerre civile soudanaise qui durait depuis 1983. Déjà au début de l’année 2002, un accord de cessez-le-feu, comme un premier pas vers la paix, avait été signé pour six mois renouvelables, à l’issue de négociations entre Khartoum et la M/APLS. En juillet 2002, les Accords de Machakos (Kenya) avaient entériné le droit à l’autodétermination du Sud-Soudan par référendum après une période d’autonomie de six ans. Durant trois ans, de 2002 à 2005, d’intenses négociations entre les deux parties avaient abouti au Comprehensive Peace Agreement, l’Accord de paix final de 2005. Mais encore en 2011 lors de l’organisation du référendum sur l’indépendance et en 2012, certaines dispositions clefs de l’Accord relatives à la paix et à la sécurité le long de la frontière commune, à savoir la question du statut de l’Abyei, les consultations populaires sur l’avenir du statut des États du Kordofan méridional et du Nil Bleu et la question des anciens membres de l’Armée populaire de libération du Soudan (APLS) originaires des États du Kordofan méridional et du Nil Bleu ou présents dans ces deux États devaient encore être mises en œuvre. La signature à Addis Abeba (Éthiopie) en septembre 2012 d’un accord partiel avec le Soudan portant sur la création d’une zone démilitarisée le long de la frontière et sur le partage de la manne pétrolière a néanmoins permis d’avancer dans la résolution des contentieux frontaliers (voir dans la section Repères le texte de Delmet, p. 112-113)

Sources : UNJLC, 2005, UNOCHA, 2006, Johnson, 2010.

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