L’infrastructure de transport « immatérielle » des ports de Maputo et Durban |
Dans cet article, les auteurs avancent l’argument selon lequel une infrastructure de transport soft peut contribuer à la hausse du coût des échanges commerciaux, en s’appuyant sur l’exemple des administrations portuaires du sud de l’Afrique. Dans la mesure où ces administrations détiennent un monopole discrétionnaire sur la prestation d’un service public essentiel non substituable, elles sont exposées à la corruption. Les auteurs constatent que l’ampleur et le type de la corruption sont liés à la marge de manœuvres dont disposent les agents qui, en fonction des règles, règlements et caractéristiques organisationnelles des administrations, ont le pouvoir de négocier et la possibilité d’extorquer des pots de vins aux transitaires.