Élections de 2011 au Nigeria. Démocratie affirmée, violences exacerbées
Pour expliquer ce paradoxe, Afrique contemporaine propose de suivre les faits et gestes d’un parti politique en campagne, le rôle crucial du monde universitaire mobilisé pour encadrer le mieux possible les élections, tout comme les différentes étapes historiques de la lutte contre les abus électoraux.
Alors que les élites politiques font des élections un outil de maintien de leurs privilèges et de détournement des finances publiques, avec la complicité de parrains et de milices armées privées, les violences croissent à mesure que s’enracine le principe de gouvernement civil. Au Nigeria, les élections sont tout autant une mise en œuvre purement formelle d’un mode de sélection des dirigeants qu’un réel pouvoir donné à la démocratie. Ce numéro d’Afrique contemporaine aborde également les débuts semés d’embûches d’un nouvel État africain, le Sud-Soudan, et le phénomène zargina dans le nord du Cameroun.
Page 61 à 74 | Paradoxes des élections générales 2011 au Nigeria. Démocratie affirmée, violences exacerbéesIntroduction thématiqueGérard Chouin |
Page 75 à 87 | L’enregistrement électronique des électeurs au NigeriaUn dispositif biométrique au service de la démocratie ?Ndubueze O. Nkume-Okorie et Gérard Chouin |
Page 89 à 103 | Partis politiques et élections de 2011 au NigeriaL’Action Congress of Nigeria en campagneGuillaume Thiery |
Page 105 à 117 | Violences électorales au cours de la IVe République nigérianeLe paradoxe de la démocratieIsaac Olawale Albert |
Page 119 à 132 | De l’abus endémique à l’exemplarité électorale ?Les élections de 2011 au NigeriaDavid U. Enweremadu |