La baisse de qualité, prix à payer pour un meilleur accès aux soins ?

par Laurence Touré

Le propos de cet article est de montrer que le contexte de « marchandisation » des services essentiels a été peu pris en compte lors de la définition de ces politiques de gratuité. Ainsi, ces politiques apparaissent autant comme facteur d’amélioration de l’accès aux soins comme vecteur de dégradation, perçue ou réelle, de la qualité de prise en charge.




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Cette étude quantitative a été réalisée en 2011 au Mali sur trois sites d’enquêtes, la commune 1 du district de Bamako, le cercle de Sikasso et le cercle de Kita. Dans chaque site, deux centres de santé communautaires (CSCOM), le centre desanté de référence (CSREF) et l’hôpital ont été retenus. Ces graphiques retranscrivent les opinions exprimées par les enquêtés.

Source : résultats de l’enquête quantitative menée par Laurence Touré.

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Cette étude quantitative a été réalisée en 2011 au Mali sur trois sites d’enquêtes. 592 personnes au total, 200 usagers, 277 personnels de santé, 36 responsables sanitaires et 79 représentants communautaires et élus ont ainsi été interrogés par des assistants de recherche formés aux méthodes d’enquête. La diversité des profils des enquêtés est effective (sexe, âge, place dans la pyramide sanitaire, etc.) avec néanmoins une surreprésentation des citadins (79 %).

Source : enquête quantitative menée par Laurence Touré.

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