Développement urbain au Kenya : une sécession territoriale sous couvert de développement durable ?

par Anne Bousquet

Au Kenya, l’aménagement urbain est peu maîtrisé et les grandes villes voient aussi bien la prolifération de bidonvilles que de communautés fermées (gated communities). Une ségrégation entre riches et pauvres se creuse. Dans ce contexte, une association de résidents de Karengata, quartier aisé de Nairobi, a décidé, avec le soutien du ministère chargé des collectivités locales mais aussi contre la volonté de l’administration locale, de préparer son propre projet d’aménagement urbain. Pour légitimer son action, elle développe une rhétorique autour d’une approche participative basée sur une communauté qui vise au « développement durable » de la zone en question. Cette approche serait-elle un premier pas vers une sécession urbaine qui renforce l’injustice sociale ?




Cartes et photos associées
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Source : Ministry of Land & Housing, Physical Planning Department.

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Source : Karen-Langata District Association, Karen Local Physical Development Pan, 2005.

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Source : Carte réalisée par Anne Bousquet. MATRIX Consultants, 1991.

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